Ils marchèrent dans la forêt, et ce n'est pas parce qu'ils eurent beaucoup d'enfants qu'ils étaient heureux, mais pour de bien plus obscures raisons.
Alors qu'ils marchèrent encore et encore leur vint l'idée de tendre le pouce vers le haut et ainsi solliciter l'aide d'une éventuelle entité supérieure.
Alors qu'ils s'arrêtèrent au bord de la route, la grande méchante louve s'apprêtait à rentrer au bois.
Once upon the time..
C'est ainsi que commence la véritable histoire des petits chaperons noirs.
Les Suisses (n'évitons pas les raccourcis) nous ont déposés sur la route sans laisser de bijou, chou ,genou, caillou pour qu'on retrouve notre chemin. Tant pis, en selle ! et bretzels pour le coup de fouet.
Alors mec.. qu'est ce qu'on fait mec ? Jamais trop tard pour reculer, mais vous comprendrez qu'avec un sac de 30 kilos sur le dos, c'est pas évident.
Le premier pouce, sûrement un des plus petits trajets, une sorte de petit pouce, de poucet... nous a avancé, après de fins gauche/droite sur les files, jusqu'au bord de l'eau d'une ville exquise.
Les oiseaux chantent, les passants se promènent gaiement. En gros personne n'a rien à foutre ici.
Le chemin pédestre longe la rivière jusqu'au bord de la mer, d'où vous pourrez admirer le couché de soleil ... bien sûr, si vous escaladez la déchetterie qui infeste l'air à en imprégner vos vêtements.
Pas de récompense sans efforts tout de même.
Puis Blanche le lendemain matin eu la candeur de nous conduire du point poubelle à "Dunedin Inn Palace", à la vitesse suffisante pour nous éclater comme des citrouilles sur un carrosse.
Là en bref, on a fait une nuit le long de la voie ferrée pour manifester contre la retraite ( C'est pas une raison d'être vieux! )
Et la deuxième dans un bunker, cette fois juste pour avoir été chassé d'une réserve naturalisée. Un pingouin. Un seul.
Sur la route qui mène de l'autre coté de l'ile sud du bout du monde, le corbeau tient dans ses mains un volant momo. Il répond au simple nom de Pat, et Pat a deux métiers.
Le jour il tond des moutons, parfois leur mange la queue et la nuit... La nuit Pat tri, pèse, emballe des pieds de haricotiers magiques et les fume... Il nous a prit sur la route. On a pas osé dire non.
Une des nuits les plus intense de ma vie, si demain on sort. WOUHAA !
On l'a fait et c'est con à dire.. mais si on a eu peur c'est à cause de trop de télé. Finalement la réalité est ici, dans le conte de fée, de l'autre coté de l'écran.
Et puis le rêve de tout hobbit, de tout troll des forêts: aller voguer sur les eaux des Millford Sounds.
Budget interdit, la légende se poursuit dans la forêt comme d'hab, comme d'hab
(C'est ce jour là où Aurélien a mangé du Chunky Lamb froid, pire que dégueulasse) !
En en sortant, l'éventuelle entité supérieure a placé sur notre route, ou plutôt nous a placé sur la route d'Andreas, le tchèque de la maison des tchèques.
La maison est retournée dans les deux sens premiers du terme.
Le sapin au plafond, les escaliers se descendent à ski et toute les heures, "Nasdrovia", c'est l'heure de trinquer.
La météo a terminé l'histoire toute seule, pas de kayak en Nouvelle Zélande. On rentre à Christchurch pour y finir l'année.
Pour connaitre la suite de cette histoire il faudrait penser à rémunerer les personnages, parce qu'au bout d'un an... et bien on commence à sentir le fond du fut !
Merry chrismas Kevin.
dimanche 19 décembre 2010
Inscription à :
Articles (Atom)