Chronos a brisé le sablier de son marteau castorama.
Désormais le temps s'échappe, glisse entre les doigts et n'a plus vraiment de valeur à nos yeux.
Quelle différence de passer une journée ou un mois à lézarder au soleil du moment que la jouissance de l'instant accroche à nos visages l'expression d'un bonheur intarissable.
Aurait-on croqué dans le fruit interdit? la pire des drogues, celle même qui vous glace le sang, vous rend la bouche pâteuse et les mains tremblantes, vous fait convulser la nuit rien qu'a l'idée de revivre un jour un moment de stress, de formuler une lettre de motivation et d'enjoliver un CV.
Pour cette étude complexe du nouveau phénomène social baptisé "l'avant 21/12/2012" nous sommes partis à la rencontre de notre œnologue ( maintenant missionnée à Versailles pour d'autres études bien plus superficielles) préférée, j'ai nommé Laure T (par soucis d'anonymat).
On est donc partit laissant notre village gaulois d'outre mer aux mains des quelques responsables encore debout. On a traversé Ciel et Terre pour la rejoindre, on a même brisé la chaine du froid : Cairns -12° pour des gens trop longtemps incarcérés au soleil, mais bon pour un parisien de base ( Nous évoquons bien-sur tout ceux qui jubilent devant un ciel nuageux sans pluie et un thermomètre positif ) il faisait quand même plutôt beau.
Donc, après ces 3 000 bornes, 72 heures de trajet, 32 espèces en voie d'extinction passées sous les roues du van, nous l'avons trouvée là. Les lumières haletantes de cette nouvelle ville la rendait aussi jolie qu'elle l'était et ces retrouvailles aussi souriantes qu'elle le pouvait. Content de te revoir Mate !
Ce plan à trois aurait pu être écrit en 3 chapitres, Cairns, le nord de Cairns, le sud de Cairns et Townsville. Mais voila on est pas dans une histoire ni dans un commentaire composé alors ce sera là, tout d'un bloc !
On a tenté de profiter de cette ville déjà trop nommée ci dessus, pendant les 2 premiers jours, mais à part avoir dormi sur le toit d'un gratte ciel on a pas vraiment été ambiancé là bas.
Découverte des pubs, du centre commercial, du guiligan, du lagoon et de la pluie au moment de manger, on a vite fait le tour.... Départ vers le nord, on s'est arrêté au premier treck.... à vu de doigt, ça faisait 4 kilomètres de marche aller... Laure ? Mouais on est d'accord le temps est incertain, la nuit tombe vite en Australie même si il n'est que 14h.
Deux trous coups de pot encrassé et nous revoilà en route vers Cap tribulation. Captrib comme on l'appel, ça doit être beau pour quelqu'un qui n'a pas de jardin ou qui n'a plus les moyens d'aller à disneyland ou encore pour tout ceux qui pensent avoir vu l'Australie sans être allé sur la cote Ouest ! ( Désolé pour la dernière elle était gratuite et méchante ). Pour la suite je vais faire plus court, si vous vouliez vraiment tout savoir, vous auriez fait l'effort de venir ! Donc on est monté et puis on est redescendu parce qu'on adore la pluie, OUIII ! Quoi de plus agréable que de se faire rincer pendant que tu essaies désespérément de faire chauffer ton eau pour le couscous, c'est aussi ça se sentir vivant. On a chercher des platipus ensemble, mais les quelques lac d'altitudes sont malheureusement devenus des anneaux de vitesse pour jetskis.
Puis Townsville, la routine, une morsure de redback au coude pour Aurélien il peut désormais grimper sur les murs, tisser des toiles et porter des leggins la journée, concours de karaoké largement remporté grâce a Madonna, et puis un superbe pot/pic-nic de départ pour notre envoyée spécial sans rebondissement particulier. [...]
PS: On est dimanche 01/08 13h47, Laure, on va poster ça à Mc Do et après on commence a fêter ton dernier jour de vacances ha ha ha !
samedi 31 juillet 2010
mercredi 7 juillet 2010
Tout ce que vous ne vouliez pas savoir.
Tout ce que vous ne vouliez pas savoir.
Un paradis sur Terre n est finalement qu un endroit qui offre amplement de quoi assouvir les vices de sa personne.
East Point, precisement, a été le lieu du "drame de Juin". Un décor quasi paradisiaque a quelques rangers près, qui nous procurait douche froide, eau potable à volonté, salle de sport en plein air, gazon enfourmillé pour toutes activités jugées acceptables ( Tout ce qui est vaisselle, laundry, pointage a l'agence d interim, courses etc.. on été décrétées activités contraires a l'immoralité du moment) ainsi qu une cuisine "Lions Club" c'est comme Ikea mais en fer. Darwin aux allures de Sodome a bien failli nous couter un bras et notre innocence. Des vans clos rougeoyant à la red light district arpentaient les rues après 3h du matin transformant la ville en un bordel mobile. Légèrement influencé par la musulmanisme on a tranformé les prieres quotidiennes par des apéros, on a arreté de manger du porc, regime Mc Do/Pizza ou pic-nic saveurs "home sweet home". La police a fait office d'animatrice : "Allez tout le monde souffle dans la ballon, Allez tout le monde essaie de suivre la ligne blanche, ET ALLEZ tout le monde au poste!". Malgré tous ces travers, Darwin nous a surtout offert une conjonctivite permanente (surement du à l'algue toxique de la mer) et une famille de synthèse dans cette partie du monde où l'espace-temps est détraqué.
Lazy Bastards (Marque de faignantise avancé, voir même une mutation de la faignantise une sorte de nouvelle espèce), ce nom aura marqué une page d East point. Il est arrivé là bas, sur mon dos, marqué a l'innefaçable par notre allemande mascotte, il a pris de la valeur aux tournois de foot. Les Lazy bastards ne s'echauffent pas, de toute façon ils gagnent pas. Le prix de tous ces tournois perdu etait de 50$ au bar par. "L.B."C'est devenu le nom d'un crabe, d'un mouvement.. d'une façon de vivre.
La ville nous a fait le privilege d'un reportage peu glorifiant, "les backpackers font caca dans le lac". On s'en doutait, on commence a être sur, le Backpacker serait t il le chainon manquant entre l'homme et l'animal ?
Un paradis sur Terre n est finalement qu un endroit qui offre amplement de quoi assouvir les vices de sa personne.
East Point, precisement, a été le lieu du "drame de Juin". Un décor quasi paradisiaque a quelques rangers près, qui nous procurait douche froide, eau potable à volonté, salle de sport en plein air, gazon enfourmillé pour toutes activités jugées acceptables ( Tout ce qui est vaisselle, laundry, pointage a l'agence d interim, courses etc.. on été décrétées activités contraires a l'immoralité du moment) ainsi qu une cuisine "Lions Club" c'est comme Ikea mais en fer. Darwin aux allures de Sodome a bien failli nous couter un bras et notre innocence. Des vans clos rougeoyant à la red light district arpentaient les rues après 3h du matin transformant la ville en un bordel mobile. Légèrement influencé par la musulmanisme on a tranformé les prieres quotidiennes par des apéros, on a arreté de manger du porc, regime Mc Do/Pizza ou pic-nic saveurs "home sweet home". La police a fait office d'animatrice : "Allez tout le monde souffle dans la ballon, Allez tout le monde essaie de suivre la ligne blanche, ET ALLEZ tout le monde au poste!". Malgré tous ces travers, Darwin nous a surtout offert une conjonctivite permanente (surement du à l'algue toxique de la mer) et une famille de synthèse dans cette partie du monde où l'espace-temps est détraqué.
Lazy Bastards (Marque de faignantise avancé, voir même une mutation de la faignantise une sorte de nouvelle espèce), ce nom aura marqué une page d East point. Il est arrivé là bas, sur mon dos, marqué a l'innefaçable par notre allemande mascotte, il a pris de la valeur aux tournois de foot. Les Lazy bastards ne s'echauffent pas, de toute façon ils gagnent pas. Le prix de tous ces tournois perdu etait de 50$ au bar par. "L.B."C'est devenu le nom d'un crabe, d'un mouvement.. d'une façon de vivre.
La ville nous a fait le privilege d'un reportage peu glorifiant, "les backpackers font caca dans le lac". On s'en doutait, on commence a être sur, le Backpacker serait t il le chainon manquant entre l'homme et l'animal ?
Le Vic, QG de nos soirées. Phil notre representant Allemand de Mr Backpacker.
Moment sportif, entrainement pour le tournois. hu hu!
Voici Tonton, un peu l'office du village, tout ce qui est coca frais, idées de cuisine, linge sale 'fallait passer par lui.
Tentative d'union autour d'un meme geste, avec un œil averti on peut voir des mains représentant un E. A droite de la photo François de Caën, c'etait le gérant du camping et aussi le gardien du secret des bons endroits pour dormir.
La famille.. !!
Le van aux nouvelles couleurs.
Position horizontale de securité.
Si vous nous avez eu au telephone on etait surement dessous ce palmier.
Meeting, on revise la procedure.
Le village.
La cuisine.
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