vendredi 26 mars 2010

The (le) Oyster (huitre) Farmer (fermier)
















Une journée type dans le monde de l'huitre, excluons bien sûr les journées de lendemain de soirée "village", se deroulent comme ça :
7h00 (heure locale ou +9h30 de Paris) le reveil sonne, on fait semblant de pas l'entendre et on bouge pas jusqu'à ce qu il s'arrète tout seul.
7h10 prise de conscience, on envoi un peu de sang dans le cerveau et les jambes, juste assez pour aller à la douche. Notez à ce moment là que le camping est déjà bien actif et qu'on les maudit de se lever sans y être obligé.
8h10 on arrive au boulot avec 10 minutes de retard mais bon ..

Et Bam c'est partit : 1 ou 2 personnes se placent derrières le stand de tri d'huitres mortes,


 celles qui sont supposées encores vivantes sont dirigés vers 4 stocks à huitres en fonction de leurs diamètres. Ensuite il nous faut 3 personnes, la première prend les huitres du stock 1,2,3 ou 4 à la pelle et les mais dans un panier tendu par la seconde personne. La troisième personne s'occupera de fermer les sacs.


Ensuite tous les sacs sont chargés sur le bateau entre 400 et 450 sacs par voyage ( poid moyen du sac de 5 à 8 kilos ). Une fois en mer il faut un pilote pour suivre le mouvement, et une personne sur le bateau pour 2 dans l'eau. L'idéal étant 2 sur le bateau pour 3 dans l'eau ou 20 sur le bateau et 30 dans l'eau, mais il n'y a bien évidement pas assez de place dans l'eau.


1er temp on vide les sacs du bateau avec délicatesse ou en visant la tête, tout dépend des liens tissés entres les hommes d'en haut et les hommes dans l'eau.


 2eme temp on remplit le bateau en jetant les sacs dedans et en essayant d'éviter les tibias des hommes d'en hauts, mais bon ça depend encore des liens tissés vus précédement.
Ensuite, on rentre, on vide tous les sacs dans une grande cuve qui les redistribue vers le stand de tri.



Et il y a bien sûr les bâtons dans l'eau et le nettoyage de sac qui se passeront d'expliquations car nos lecteurs sont futés !





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